Bonjour Monsieur Ensor

Sous un ciel bleu pâle qui résonne de saveurs inaudibles, trois silhouettes se dressent, défiant les lois de la perception. À gauche, “Col & manchette”, inspiré par Henri Van Vyve, vêtu d’une chemise rose qui sent le goût des fraises, tient un verre invisible rempli de vent. Au centre, Ensor, drapé dans une cape noire qui murmure des couleurs, scrute l’horizon comme pour en goûter les sons. À droite, Labisse, dans un costume vert qui chante des parfums, foule les carreaux jaunes de la digue d’Ostende, vibrant sous ses pas.

Les carreaux jaunes, fragments d’une mémoire sensorielle, résonnent des saveurs et des sons passés. Le contraste entre le bleu du ciel et le rose de la chemise de “Col & manchette” crée une harmonie visuelle qui défie la logique, tandis que les couleurs émettent des arômes et des mélodies. Chaque détail raconte une histoire où les sens se mêlent dans une danse surréaliste, où l’on peut sentir le goût des sons et entendre la couleur des rêves.

Ce tableau invite à un univers où les frontières entre les sens sont abolies. Ensor, Labisse et “Col & manchette” se moquent des conventions, préférant la fantaisie à la réalité. Ils rappellent que l’art est un jeu des sens, où chaque coup de pinceau est une déclaration, et chaque couleur une provocation, transformant l’absurde en poésie et la poésie en symphonie de sensations inattendues.

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