Monde des metamorphoses / Lydia Harambourg

Félix Labisse (1905-1982) :
Le monde des métamorphoses d’un surréaliste

Par Lydia Harambourg, Correspondante de l’Académie des Beaux-Arts

Ce magnifique article sur Félix Labisse, écrit par Lydia Harambourg pour Canal Académies, met en lumière le surréaliste visionnaire qui a façonné un univers onirique où la réalité s’efface. Né à Douai en 1905, Labisse a grandi sur la côte belge de la mer du Nord, un paysage empreint de mysticisme qui a nourri son œuvre. Autodidacte, il commence à peindre à Ostende en 1927, se liant à James Ensor et co-fondant le « Club du Cinéma d’Ostende » ainsi que la revue Tribord. Sa carrière précoce embrasse peinture, écriture, cinéma et théâtre, notamment avec son rôle dans le film surréaliste La Mort de Vénus (1933) et ses décors pour Liliom à Bruxelles.

Après la guerre, l’art de Labisse évolue avec une ferveur révolutionnaire, comme en témoignent ses expositions à la Galerie Roux-Hentshel (1945-1949). Des œuvres telles que Bonjour Marie (1945) et La Grande Thébaïde de Mystères d’Isis révèlent ses figures hybrides – femmes séduisantes aux traits reptiliens, défiant la logique dans une mythologie universelle. Élu président de l’Académie des Beaux-Arts en 1981, Labisse laisse un héritage de métamorphoses, avec des œuvres au Centre Georges Pompidou et aux Musées communaux de Verviers, nous invitant à embrasser l’inconnu surréaliste.

Lisez l’article complet de Lydia Harambourg sur Canal Académies.